Dylan Stark, T9 : La Marche des bannis
« La Marche des bannis est un morceau d'histoire racontant la déportation de la tribu des Cherokees. Il vous ouvrira une fenêtre sur un monde rude et captivant. Pierre Pelot trempe sa plume dans du bourbon et tue les mouches au colt. [...] Ses récits ont le souffle des grands espaces. » Pilote « Dylan Stark, Pawhuska et les autres, tous ceux qui sont nés et naîtront sous la plume de Pelot, il vous faudra apprendre à les connaître... Parce que, quand vous aurez lu un Dylan Stark, forcément, il vous en restera quelque chose... » Sud-Ouest Une page tragique de l'histoire des Cherokees, contraints de quitter leurs terres et d'entreprendre la longue marche des bannis, une nouvelle Piste des larmes, pour rejoindre les réserves désertiques de l'Oklahoma.
Mars-avril 1866, Oklahoma, Territoire indien. Dylan Stark, métis Cherokee, éprouvé par les horreurs de la guerre et de l'emprisonnement, retrouve les hommes de son peuple. Décidé à résister avec eux, et à partager leurs souffrances, il entame aux côtés de ses frères la longue marche des bannis vers une réserve désertique, loin de leurs terres ancestrales.
Au coeur de cette tragique colonne, il côtoiera la mort et le courage, mais aussi l'amour, pour la première fois.
« Pierre Pelot est un authentique rêveur. Nous savions, il est vrai, que le Far-West n'a pas de frontières. » Le Figaro Littéraire « Un très grand écrivain, à la plume forte, virile, énergique et tendre à la fois ; un amoureux de cet Ouest américain que l'injustice et le racisme révoltent, que le marginal généreux et toujours en quête séduit. » Actual « Pierre Pelot a construit autour du personnage généreux de Dylan Stark, à travers qui il symbolise l'Ouest et la prairie, le jeu infatigable des Indiens et des cow-boys. » Le Magazine Littéraire Le mot de l'auteur :
Quand je pense à l'Ouest, quand me viennent aux yeux des images de roches et d'arbres, quand me coule aux oreilles la chanson des cours d'eaux, alors je vois un homme.
Cet homme-là, c'est l'Ouest.
Je ne le décrirai pas. Je ne dirai pas non plus : « Il était courageux, c'était un héros, etc. » Car j'ai en horreur ce terme idiot. Car aussi on n'est pas courageux. Le courage, je crois, est une chose qui va et vient au hasard des situations ; à certains moments il est là, à d'autres c'est la peur.
L'homme dont je parle eut peur, et il lui arriva d'être également courageux.
Je vais donc raconter cette vie d'homme. Évidemment, il y a énormément de choses à dire à propos de cet homme durant le temps qu'il fut debout. Puis, un jour, il est mort...
Il est mort, et l'Ouest avait agonisé doucement, un peu avant. Mais ce n'est pas une chose triste.
Je vais raconter la vie de cet homme parce que je la trouve belle, et grande, parce qu'elle ne suivit pas la piste commune.
Cet homme avait pour nom Dylan Stark.
Il est toujours mon ami.