Borderline : Philippe Pasqua
Depuis plusieurs années, le Musée Océanographique de Monaco offre la possibilité à de grands artistes contemporains d'investir les lieux et de mettre leur art au service de la protection des océans. Se sont déjà attelés au projet Damien Hirst en 2010, Mark Dion en 2011, Marc Quinn en 2012, ou encore Huang Yong Ping de 2010 à 2013.
C'est au tour de Philippe Pasqua d'être invité pour une carte blanche, et l'artiste investit dans sa totalité le musée océanographique et propose un dialogue original avec les collections permanentes. Fasciné par le lieu, l'artiste crée douze oeuvres monumentales, dont sept inédites. Il exprime ici toute sa sensibilité et questionne le public sur sa relation à la nature, à la mort et à la renaissance. « À partir de ces sujets de prédilection, il joue avec le rapport ambigu que l'homme entretient avec l'univers marin, entre peur et fascination, pour confronter le public aux enjeux actuels de protection de la biodiversité », confie le commissaire de l'exposition.
Beaux Arts éditions accompagne l'exposition, et revient sur la carrière et les oeuvres de cet artiste trublion, fasciné par la différence.