Avant tout, se poser les bonnes questions
Gaia vit « de longs jours emplis d'ennui » dans une petite vallée de Vénétie. Il lui reste un dernier examen avant de décrocher son diplôme de langues eurasiatiques. En attendant, elle enchaîne les boulots précaires et humiliants, opératrice dans un call center ou serveuse.
Gaia voudrait faire le tour du monde, tout droit d'est à ouest, le couper en deux pour voir si elle peut trouver à l'intérieur ce dont elle aurait désespérément besoin. Mais faute de moyens elle commence par rejoindre Venise. Entre-temps, son père tombe malade, la ville des Doges n'est plus ce qu'elle était, les amis sont partis, seuls demeurent les touristes.
Pour obtenir ses réponses, Gaia devra d'abord comprendre quelles sont les bonnes questions.
Dans ce premier roman au ton léger, plein d'humour, aux tournures taquines, Ginevra Lamberti décrit la génération de l'Italie post-berlusconienne, celle qui tente de s'inventer un avenir façon course au trésor, où la précarité existentielle l'emporte parfois sur les difficultés matérielles.