Glissements progressifs du réel : Les faux réveils au cinéma
On ne compte plus les scènes de cinéma où des personnages s'endorment et se réveillent perdus entre rêve, réalité et autres dimensions. Voilà analysées les différentes modalités fictionnelles et esthétiques des « faux réveils » au cinéma, des films muets (Un chien Andalou, Le Cabinet des figures de cire, Sherlock Jr.) jusqu'à nos jours. En premier lieu, « l'indiscernabilité » entre le réel et le songe sera sondée à travers des films relevant d'une surréalité rêvée (Buñuel, Fellini, Rivette, Ruiz, Weerasethakul). Puis, il s'agira de voir comment des « puzzle films » (Bergman, Altman, Bergman, Carpenter, De Palma, Lynch, Nolan) jouent avec les bifurcations du sommeil. Enfin, les ruses et les subtilités de la virtualité (Cronenberg, Hong Song-Soo, Kurosawa, les Wachowski) seront interrogées.