Le Jardin d'Alioff
Farhad Ostovani écrit en persan, en anglais, en français (ces 3 langues peuvant être à l??uvre au sein d?un même texte), tout dépend de la disposition psychologique du moment, mais aussi du sujet évoqué.
C?est que ces textes sont fortement autobiographiques :
Ils disent sa vie dans ses souvenirs, ses sentiments et ses impressions des moments les plus déterminants.
Sont ainsi évoqués les jardins et les maisons de son enfance en Iran, paradis perdu, les magnolias du jardin de ses parents exilés aux États-Unis, les premières rencontres avec Yves Bonnefoy et quelques des livres réalisés avec lui, les auditions de diverses interprétations des Variations Goldberg, une sculpture de Bacchus admirée à Nervi, etc. En cela ils parlent de son ?uvre peinte ? le choix des sujets de son art n?est jamais anodin mais relève toujours d?un moment de vie essentielle ; c?est bien de là que ces dessins et peintures tirent leur densité. Ne se limitant pas à l?aspect extérieur des choses, l?artiste cherche bien à signifer leur présence.