La Maison des Pendus
Chronique de la haine ordinaire.
Un univers sombre et glauque dépeint par J.P. Nozière dans ce superbe Rural noir.
L'auteur a gagné de nombreux prix, dont le Grand Prix du roman noir français du Festival du Film Policier de Cognac et le Prix du roman du Salon du livre de Montréal
Victor, chef-jardinier dans un golf, est trouvé assassiné dans une cabane de chasse. Son chien Dakar, prunelle de ses yeux, est tout aussi mort que lui. La rumeur dit que Victor est riche, très riche. Preuve en est la superbe propriété qu'il possède, étrange, pour un jardinier... avec dessus, ce que tout le monde nomme la "maison des pendus". Cinq employés travaillent au golf, dont Marcus, un moine défroqué. Lucie, une superbe femme, tient l'accueil du golf. Elle ne pense qu'à repérer le prince charmant, surtout s'il est riche. Victor Senga, dit Tété, est noir. Et riche. Et mort.
C'est beaucoup pour cette vallée bourguignonne au fond de laquelle se niche le golf du Val des Sources.
Grand Prix du roman noir français du Festival du Film Policier de Cognac et le Prix du roman du Salon du livre de Montréal