Le cancer, un tremplin pour la vie
« Mon Dieu ! Oui c'est le mot du début et celui de la fin, et aussi celui du milieu, car le fil que l'on suit tout au long de ce récit, est bien cette foi incroyable en Dieu qui anime Christian Roesch au long de chaque étape de sa maladie, qu'il vit avant tout comme une guérison profonde de son être. Un chemin qui commence à l'annonce du cancer.
Une acceptation totale dès le premier instant. De tout ce qui lui arrive. De chaque douleur, de chaque épreuve, de chaque « petite mort ». Une écoute de son corps et de tous les messages qu'il lui envoie, comme des marches à gravir.
Toujours vers le haut, à la quête du divin que l'homme porte en lui. Presque heureux de comprendre le sens de ce cancer déclaré à l'estomac, où il estime avoir gâché une partie de sa relation à l'autre et aux autres avec des émotions mal gérées et des colères mal digérées. Tout n'est là que pour élever son âme. Que l'on adhère ou pas à cette démarche intérieure qui semble parfois frôler la déraison, aux interprétations qu'il donne à chaque stade de l'évolution du mal, n'est pas le problème. Devant la maladie chacun trouve ses armes et sa motivation.
Les siennes étaient les meilleures pour lui et l'ont conduit vers la guérison. Et bien au-delà, dans sa compréhension de l'univers et des hommes... Ce qu'il a gagné sur ce chemin de douleur physique qu'il a su sublimer, est indestructible. Son témoignage est un message d'espoir et de lumière. Une leçon de courage. Il tombe mais jamais ne s'effondre, il chavire mais jamais ne sombre et n'est préoccupé que de donner de l'amour autour de lui.
Que l'on soit croyant ou pas, on ne peut qu'être interpellé par un tel parcours intérieur. C'est un miraculé et c'est juste magnifique. »