Mercure insolent
Manifeste, journal, méditation enragée, Mercure insolent mêle les deux passions de F.J. Ossang : l'écriture et le cinéma. A quoi bon les cinéastes ? demande l'écrivain cinéaste. Les films semblent aujourd'hui refuser toute dissemblance, toute singularité. L'industrie aura beau faire, il y aura toujours une voix pour nous renvoyer à ce paradoxe d'une nécessité libre, et ouvrir une brèche pour que s'y engouffre notre regard, loin de l'utile, de l'agréable, où il pourra se laisser happer par un paysage solaire ou un visage qui rayonne d'une lumière inexplicable. Pour Nicole Brenez, « si la poésie consume le langage au feu d'une nécessité vitale, chaque phrase de F.J. Ossang embrase une torche qu'attise chaque intervalle. déborde d'une énergie inouïe. »