Silhouettes de mort sous la lune blanche
«Silhouettes de mort sous la lune blanche est le premier roman de Kââ mettant en scène son narrateur sans nom, truand dandy, mercenaire sans scrupule et tueur sans pitié. Ce héros négatif apparu au mitan des années 80 est finalement le parfait reflet de l'époque dans laquelle il évolue, à cette différence qu'il n'a pas l'hypocrisie de masquer son cynisme et son hédonisme derrière les apparences de la respectabilité.
Cette histoire de cavale commence par un hold-up qui tourne mal où le narrateur est obligé d'abattre un de ses jeunes complices qui a tendance à tirer trop facilement dans le tas. Manque de chance, le gamin a deux frères pas commodes... Alors on peut commencer à fuir, à abattre d'autres copains et à s'enfuir avec leurs veuves aux moeurs plus que légères et à la gâchette facile. Autant dire qu'il règne dans ce roman, pour reprendre les mots de l'homme sans nom, "un froid exemplaire".» Jérôme Leroy.