Julien dit l'apostat
On avait exterminé sa famille entière, puis il avait été relégué dans un lointain palais. Le très chrétien empereur Constance n'avait rien négligé pour évincer Julien de la pourpre de ses ancêtres. Le voilà pourtant empereur de Rome (de 361 à 363) et converti en secret aux dieux païens. C'est à sa cette volonté de rétablir le polythéisme dans l'empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne qu'il doit son surnom d'apostat. La saga noire d'une dynastie, hantée de monstres froids, de prélats doubles, de barbouzes et de philosophes arrivistes est racontée ici au jour le jour. Lucien Jerphagnon joint à l'érudition un rare talent d'évocation. En entreprenant cette réhabilitation de l'empereur Julien, il réussit un modèle de biographie.