Le roi absolu: Une obsession francaise. 1515-1715
Des premiers Capétiens jusqu'au dernier des Bourbons, la tentation et l'affirmation « absolutistes » n'ont jamais cessé d'être la marque de la monarchie française, son ADN en quelque sorte.
Les deux siècles encadrés par les règnes de François Ier et de Louis XIV constituent un laboratoire politique qui expérimente des formes de gouvernements centrés sur la personne du roi, car c'est bien le corps du souverain, « fort » (François Ier, Henri II, Henri IV, Louis XIV), ou « faible » (François II, Charles IX, Henri III, Louis XIII dans une certaine mesure) qui constitue le moteur de cette histoire : les épisodes de troubles, d'oppositions, de guerres civiles ou religieuses, sont contemporains d'un roi enfant, absent, décrédibilisé, à l'exemple des guerres de Religion ou de la Fronde.
Cette hyperpersonnalisation de la puissance est la contribution française à l'histoire de la souveraineté, une spécificité qui a traversé les siècles, les régimes, les révolutions.
Une synthèse introductive inédite et des textes issus d'articles parus dans la revue L'Histoire, éclairent d'une manière originale cette histoire de la monarchie centrée sur la figure du souverain.