Mikhaïl Boulgakov
› Décès le 10 mars 1940
En nous révélant la correspondance et les journaux intimes de Boulgakov, J.A.D. Curtis nous permet de pénétrer dans son univers, de le voir au travail.
Boulgakov avait la passion du théâtre, et, faute de pouvoir être joué, il dut tenir d'obscurs emplois d'assistant au Théâtre d'art et au Bolchoï. Il était normal qu'il s'intéressât à...
" Le sommeil de la raison engendre des montres " -ce titre de Goya pourrait servir d'épigraphe aux deux hallucinantes nouvelles réunies dans ce recueil. Comme dans Le Maître et Marguerite ou...
Un faux journal intime codé, puisque destiné à la publication, qui participe d'un cycle autobiographique et restitue à la perfection l'atmosphère des années 20 en Union soviétique.
Le cri de désespoir et d'angoisse, celui d'un homme sous dépendance, à travers les dates de son chemin de croix, celui de la Russie pendant la révolution de 1917. Paru en décembre 1927 dans la...
Asservir la littérature fut une des tâches prioritaires des bolcheviks, une fois arrivés au pouvoir. Et, très vite, Zamiatine et Boulgakov, furent les cibles des thuriféraires de ce qui allait...
En 1930, la jeune compagnie de Théâtre rouge de Leningrad passa commande d'une pièce à Boulgakov. La censure, la jugeant non conforme à l'idéologie officielle, la refusa.
Dans ces nouvelles, ayant pour cadre la vie quotidienne de la réalité politique, l'auteur se dévoile comme l'un des grands représentants de la tradition du "grotesque" dans la littérature russe.
Toute réalité comporte, il est vrai, une bonne dose d'irrationnel, à y regarder de plus près ; cependant, tout est une question de degré. Dès l'instant où un certain nombre de critères...
Par l'auteur de «Le Maître et Marguerite».