Dévorer le ciel
Dix ans après La Solitude des nombres premiers, un adieu à la jeunesse dans un bouleversant roman d'amour et d'amitié. Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. Une nuit, elle voit par la fenêtre de sa chambre trois garçons se baigner nus dans la piscine de la villa. Ils s'appellent Nicola, Bern et Tommaso, ce sont ceux de la ferme d'à côté, jeunes, purs et vibrants de désirs. Teresa l'ignore encore, mais cette rencontre va faire basculer sa vie en l'unissant à ces trois frères pour les vingt années à venir, entre amours et rivalités, aspirations et désillusions. Fascinée par Bern, personnage emblématique et tourmenté, viscéralement attaché à la terre somptueuse où il a grandi, elle n'hésitera pas, malgré l'opposition de sa famille, à épouser ses idéaux au sein d'une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l'image de la génération des années 90, tiraillée entre le besoin de transgression et le désir d'appartenance, mais entièrement tendue vers l'avenir, avide de tout, y compris du ciel.
La presse en parle
Une histoire ultra-contemporaine qui tout à la fois émeut et donne à réfléchir sur l’urgence climatique, allant bien au-delà du mélodrame sentimental ou du roman d’initiation.
François Vey Le Journal du Dimanche
Passant par la rage ou par la douceur, explorant la solitude et la soif d’absolu, questionnant la vérité (…), un récit d’amour et de fraternité d’une grande justesse. Un tourbillon d’utopies et de désillusions que l’on vit avec presque autant d’intensité que cette jeunesse elle-même.
Florence Courriol-Seita Le Monde