La méthode Gorafi pour redresser la France : Niveau débutant

Voilà sans doute le plus grand défi lancé par notre rédaction après une tentative échouée de peu de réussir un come-back de Larusso (en 2010, 2014 et 2019). Mais plus que relever la France, il s’agit de la réinventer et redéfinir ce qui sera le fondement même de la nation française : l’argent, l’amour de l’argent et l’exploitation de son prochain pour de l’argent.
D’aucuns trouveront ce projet irréaliste, sans avenir, puéril, un énième gâchis d’argent public et de papier (mais notre éditrice nous a toujours suivis dans nos projets les plus fous, même pour cette biographie de Larusso par Jean d’Ormesson, bloquée par ses héritiers pour des raisons encore obscures). Mais de tous nos projets, c’est celui, je pense, dont je suis le plus fier.
Dans ces pages, les Français qui auront survécu à l’année 2020 pourront trouver matière à reconstruire la nation sur des bases saines, équilibrées, avec un capitalisme plus juste. Et en cas d’effondrement généralisé, ils pourront toujours faire du troc et échanger ce livre contre des produits de première nécessité et se servir des pages comme combustibles ou pour rembourrer leurs vêtements.
Ce livre est le plus ambitieux jamais conçu. À ce jour, personne (en dehors de François Hollande lors de son discours au Bourget) n’avait cherché des solutions aux problèmes qui gangrènent notre société. Nous avons ainsi mobilisé sociologues, analystes, médecins de l’IHU de Marseille, vétérinaires, économistes et universitaires, tous réunis pour trouver les solutions à nos problèmes. Ce ne fut pas aussi facile que sur le papier. En effet, chacun avait son ego, ses opinions, ou des parts dans une multinationale que nous voulions démanteler. Il a alors fallu faire des choix, mais à la fin nous sommes tous arrivés à de superbes et belles conclusions, des conclusions que j’avais moi-même énoncées en ouverture des travaux, prouvant une fois de plus qu’on aurait très bien pu éviter toute cette perte de temps. J’aurais pu écrire seul l’intégralité de ce livre, toucher la totalité de la confortable avance et simplement profiter, mais certains auraient pu mal accepter cela. Aussi, j’ai préféré humblement m’effacer et rester dans mon modeste chalet de 10 000 mètres carrés dominant Gstaad.
J’ai de grands espoirs pour ce livre.
Nul doute qu’il fera naître de belles vocations de politiques et d’économistes qui, dans quelques années, se révéleront et brandiront avec fierté cet ouvrage durant un débat avec Pascal Praud.
Un jour aussi, un politicien courageux et moyennement corrompu appliquera les pistes énoncées dans ce modeste ouvrage, et aidera à relever la France,
à lui redonner son prestige économique et colonial passé. Auquel cas, je ne demande pas grand-chose en retour, ni statue indéboulonnable ni boulevard à mon nom. Tout au plus seulement, et seulement, 1 % de l’excédent du PIB annuel payable en liquide et en petites coupures non numérotées. Voilà tout ce que je demande modestement en retour de ce don de moi-même à la France métropolitaine.
Jean-François Buissière Président du directoire du Gorafi News Network