Feu
Elle, mariée, mère, prof. Trop sérieuse? Lui, célibataire, joggueur, banquier. Mais qui parle à son chien. Entre eux, une passion sublime, mais qui ne pouvait que mal finir.
Laure, prof d'université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d'un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l'effort et du compromis.
Clément, célibataire, 50 ans, s'ennuie dans la finance, au sommet d'une tour vitrée, lassé de la vue qu'elle offre autant que de YouPorn.
Laure envie, quand elle devrait s'en inquiéter, l'incandescence et la rage militante qui habitent sa fille aînée, Véra.
Clément n'envie personne, sinon son chien.
De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu'elle finisse.
Ils vont être l'un pour l'autre un choc nécessaire.
Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent de se débarrasser l'un de l'autre en assouvissant le désir... Convaincus qu'il se dompte.
Dans une langue nerveuse et acérée, Maria Pourchet nous offre un roman vif, puissant et drôle sur l'amour, cette affaire effroyablement plus sérieuse et plus dangereuse qu'on ne le croit.
La presse en parle
Les phrases de Maria Pourchet avancent à la vitesse d’un incendie, laissant le lecteur éberlué. Dans son brasier, l’autrice jette des pelletées d’humour et de lucidité, une approche frontale de la sexualité comme des sentiments, une fine appréhension d’une époque pleine de peurs et de colère. Ajoutons, pour faire bonne mesure, des blagues littéraires qui vont de baptiser son héros d’après le chien de Michel Houellebecq à doter son héroïne d’un époux médecin, émouvant descendant de Charles Bovary.
Manière de mettre les choses au clair : il n’a pas échappé à l’écrivaine que l’adultère est une vieille affaire, en littérature comme ailleurs, et que pour faire du neuf avec le mari/la femme/l’amant, il faut se lever de bonne heure. On ignore si Maria Pourchet est matinale, mais le fait est que, oui, du neuf, elle en offre, et en pagaille, façon pyrotechnie.
Raphaëlle Leyris, Le Monde