Le Bal des folles
Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d'une soirée, le Tout-Paris s'encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles - d'un côté les idiotes et les épileptiques ; de l'autre les hystériques, les folles et les maniaques - ce bal est en réalité l'une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.
La presse en parle
Voilà l'une des plus belles et fortes surprises de la rentrée. La pépite surgie de nulle part, premier récit de son autrice, livré avec une fluidité de style époustouflante, une forme classique tout à fait bienvenue pour un tel sujet.
Pierre Vavasseur – Le Parisien
Avec une plume-scalpel énergique et très documentée, Victoria Mas compose une fresque d'une rare cruauté. Construit sur une intrigue efficace et des personnages vivants, ce roman nimbé de spiritisme et de phénomènes paranormaux est aussi celui d'une Époque pas si Belle où la science et les hommes régnaient en maîtres.
Marie Rogatien – Le Figaro Magazine
Dans une prose limpide, légère comme un pastel, loin des délires d'un Bosch ou d'un Munch, la jeune romancière stigmatise le machisme triomphant et fait entendre, bouleversante, la voix de celles qu'on a muselées, étouffées, hypnotisées. Avec elle, c'est tout un gynécée qui se rebelle. Victoria Mas est vraiment possédée. Par son sujet.
Jérôme Garcin – L'Obs