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Formes courtes, pudiques, presque modestes, les poèmes de John Freeman dessinent une cartographie intime qui laisse puissamment entrer le monde entre ses lignes. S'exercent ici la capture des choses perdues, la domestication d'un chagrin indomptable, l'extension du domaine des souvenirs dans la tentative de rendre un avenir possible.
La presse en parle
Dans son premier recueil de poésies, John Freeman s’accroche aux branches du réel pour mieux se balancer et surprendre ses lecteurs. La poésie entretient un rapport intime avec la réalité. John Freeman le rappelle avec justesse. Le critique littéraire […] est à l’aise dans les figures courtes pour dire le quotidien, la justice, la misère, les guerres, l’amour quand même et la mort quelquefois.
Après avoir dirigé New York, pour le meilleur et pour le pire, où 32 auteurs (Zadie Smith, Colum McCann, Edmund White…) disséquaient ce qu’il est convenu d’appeler l’envers du rêve new-yorkais (Actes Sud, 2015), l’écrivain américain John Freeman livre ici son premier recueil de poèmes. Une écriture fluide et précise, toujours accessible et pourtant profonde, parlant du temps, de l’amour, de la mémoire. Sans grandiloquence. A l’instar d’Attente : « Les jours où l’esprit avale son périscope, je ne suis/que peau, tendons, animal en marche/(…), je me déplace prudemment, en quête/sans rien/toucher, attendant l’arrivée d’un signe ». Rythmes apaisants. Nostalgie douce. A picorer de temps en temps, dans le silence des mots, pour bien commencer l’année.
Le Monde des Livres