Anagrammes dans le boudoir
Intense, fripon, voluptueux, tendre, libre, grivois, cru, exalté, solennel, insolite, clandestin… l’amour a mille et une variations que Jacques Perry-Salkow et Laurence Castelain effeuillent avec un plaisir contagieux.
Les anagrammes sont souvent en tenue légère, parfois même dans leur plus simple appareil. Elles multiplient les galipettes et les polissonneries. D’autres fois, elles suggèrent en finesse, content fleurette, et vont jusqu’à brûler d’un désir éperdu.
Décidément, la langue de Molière porte en germe le génie de l’amour.
La presse en parle
Prenant la frustration des gestes barrières et autres assignations à résidence comme prétexte à une déambulation badine dans les replis de la langue, lui et sa complice, nous révèlent combien la langue de Molière se prête au (le) génie de l’amour. (...) Renversant mots et expressions sur l’oreiller, Anagrammes dans le boudoir dévoile le clou de satin caché dans la séduction, la poésie des gourmands nichée dans des poignées d’amour ou le bordel des rois qu’abritent les bords de Loire.
Camille Thomine, Lire, Magazine littéraire