Déperdition de la chaleur humaine
Le narrateur, un homme proche de la cinquantaine, a connu un divorce douloureux. Il mène une vie bien rangée qui l‘ennuie profondément et n'est pas heureux. Proche du burnout, il ne sent plus rien si ce n'est une grande affection pour un ami d'enfance.
Celui-ci est encore plus mal en point : souffrant de dépression sévère, il est interné dans un hôpital psychiatrique. Le narrateur décide de lui rendre visite chaque jour pour lui remonter le moral, et même organiser son évasion de l'hôpital.
La presse en parle
II fait froid, il fait nuit, c’est l’Islande en hiver, et voici un roman sur la dépression. De quoi se poiler, se dit-on. Eh bien, oui. […] Pour retrouver l’air libre, dit-on, il faut toucher le fond. Notre narrateur s’y emploie avec entrain. En résulte une virée brinquebalante, drôle et magique, entre Woody Allen et « Vol au-dessus d’un nid de coucou », jusqu’à un ilot désolé, battu par les flots.
Fabrice Colin, Le Canard enchaîné