Niré: Une clochette sans battant
Alors que son épouse attend leur troisième enfant, Nobuki Niré trouve un vieux cahier dans l'un des tiroirs de son ancien bureau d'écolier. Il s'agit du journal que sa mère, atteinte d'Alzheimer, a éprouvé le besoin de tenir lorsqu'elle a senti sa mémoire décliner. À travers ces quelques mots, parfois quotidiens, parfois intimes, Nobuki va découvrir une femme qui a eu une vie avant lui, à travers lui, et qui désormais ne peut plus en rendre compte.
La presse en parle
Épurée, limpide, minimaliste, la prose d’Aki Shimazaki se rapproche de l’image répandue en Occident du style japonais. Cette apparente simplicité découle d’un important travail de réécriture […]. Une économie de mots et un art du dépouillement caractéristiques de livres qui fédèrent un lectorat toujours plus important, séduit par le savant équilibre qui les définit entre suggestion et révélation.
Laëtitia Favro, Lire Magazine Littéraire
La dépendance des parents vieillissants ; la maladie d’Alzheimer ; la préférence des mères pour leurs fils et celle de certains pères pour les fils ; ce que les couples présentent en vitrine et ce qu’ils sont en coulisses : le nouveau roman d’Aki Shimazaki entremêle ces thèmes avec la grâce, la malice, la subtilité habituelle de l’autrice. [...] Niré est un très bon cru de cette romancière prolixe dont les romans sont denses, brefs, énigmatiques, à la fois très japonais et universels.
Virginie Bloch-Lainé, Libération