C'est Jane, Birkin Jane

Auteur : Gabrielle Crawford
Editeur : Actes Sud

Le portrait d’une Jane Birkin privée, par sa meilleure amie de toujours, la photographe Gabrielle Crawford, enrichi de témoignages de son plus proche entourage (ami, collaborateurs, famille). Un texte touchant, intime, mais toujours pudique, qui laisse découvrir une femme généreuse, fougueuse, talentueuse, joyeuse et combative face aux épreuves de la vie. Un livre sur une amitié joyeuse, un hommage et un dernier adieu à l’Anglaise préférée des Français, amie, femme et artiste d’exception.
Des photographies inédites viendront compléter ce récit.

Avec les témoignages de Linda Birkin, Lucy Crawford, Jacques Doillon, Michel Fournier, Dirk Bogarde, John Wood, Raechel Leigh Carter, Philippe Berthomé, Jean-Marc Grangier, Étienne Daho, Jean-Louis Piérot, Caroline Glorion, Kate Barry, Vincent Lévy et Olivier Rolin.

Traduction : Adélaïde Pralon
22,00 €
Parution : Octobre 2024
256 pages
ISBN : 978-2-3301-9805-3
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Extrait

Préface
Ma mère la surnommait l’ange Gabrielle. Son ange Gabrielle. Toujours là pour elle. Jusqu’à la fin. Comme rarement j’ai vu. Une attention et une présence constantes, bien au-delà de l’amitié.
Une amie, une sœur, un mari !
Et c’est la folle aventure de leurs vies parallèles qui m’a tou- jours tellement épatée.
Tout jeunes avec leur premier mariage, un premier bébé. Puis un deuxième. Quatre filles. Emma et Lucy. Kate et Charlotte. Viennent les séparations. Un garçon côté Gabrielle, Sam. Et à nouveau à l’unisson, ces derniers bébés, Harry et Lou.
Ma mère et son goût de l’aventure. Voulant tout faire avec “Gab”. Une complicité de tous les instants. Ça devenait des épisodes qu’on aurait du mal à croire tant ça allait dans tous les sens. Avec toutes sortes de catastrophes et de drôleries.
L’excessive timidité et crédulité de Gabrielle, souvent un très joyeux élément déclencheur !
Je les entends rire. Ma mère et son rire tordant, sur le point d’étouffer. Gab et le sien, estomaqué !
Et puis tous les drames de la vie. Épaulées l’une par l’autre. Comme un sceau de loyauté, de bienveillance.
Avec la mort de ma mère, j’ai fait cette découverte si dou- loureuse. Ma colonne vertébrale avait disparu. Je perdais mes sens et mes racines.
Mais cette épreuve, nous l’avions tous redoutée pour Gabrielle, amputée de son partenaire de vie.
Quand elle m’a dit vouloir écrire sur elle, elle se demandait comment apporter quelque chose de nouveau. Elle voulait qu’on la voie avec ses yeux à elle. De copine. De complice.
J’ai eu la chair de poule en découvrant son livre. Une lecture marquée de tant de sourires. Et de tant de tristesse, de manque.
Ma mère mérite cette nouvelle touche. Unique. Il n’y avait qu’une Jane. Il n’y a qu’une Gabrielle.
Charlotte Gainsbourg 3 juillet 2024

Informations sur le livre