Niki
À sept ans, je n’étais sûre que d’une chose : que tout peut basculer d’un instant à l’autre, que rien ne dure. J’aurais donc eu tout lieu d’être terrorisée, apathique, repliée sur moi-même, blindée face à ce qui se passait autour de moi. C’est heureusement l’inverse qui se produisit.
Je voyais la vie comme une aventure extra-ordinaire, dont il ne fallait pas perdre une miette en se voilant les yeux et qui réservait toujours, au tournant du chemin, quelque chose d’inattendu, d’incroyablement terrible, ou de terriblement incroyable.
Niki, qui vient de mourir, raconte l’histoire de sa famille. D’une jeunesse privilégiée à la clandestinité, du Moyen-Orient aux villes grecques, Niki, c’est aussi l’histoire d’une femme libre, façonnée tour à tour par les drames et les joies du xxe siècle. Une fresque flamboyante et absolue, faite d’espoir, de vengeances, de batailles et d’amour.
La presse en parle
Le récit se lit d’une traite, et l’auteur fait preuve d’un indéniable talent narratif pour accrocher le lecteur à la vie de cette jeune fille.[…] Rien n’est faux dans ce beau roman qui offre le portrait d’une femme rebelle et libre, prise dans les tempêtes de l’histoire.
Maria Malagardis, Libération