Les fureurs invisibles du coeur
Cyril Avery n'est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais ou du moins, c'est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s'il n'est pas un vrai Avery, qui est-il ? Né d'une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d'un couple dublinois aisé et excentrique par l'entremise d'une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux. Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d'où il vient et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore. Dans cette oeuvre sublime, John Boyne fait revivre l'histoire de l'Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du coeur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l'âme humaine.
La presse en parle
« Qu’est-ce qui ne va pas en Irlande ? Vous êtes tous complètement cinglés, dans ce pays, ou quoi ?» Né à l’ouest de Cork d’une fille-mère répudiée par son église et par sa famille, Cyril se retrouve, bien des années plus tard, conservateur assistant à la Maison Anne Frank à Amsterdam. C’est l’occasion pour lui de s’interroger sur son parcours chaotique et de revenir sur les traces de son passé irlandais. Une fresque puissante sur la répression de l’homosexualité et le conservatisme de la société irlandaise, pas pour rien dédiée au grand John Irving.
Didier Jacob, L'Obs