Les mafieuses
Il y a quarante-cinq ans, Michèle a épousé Léon Acampora, un capo de la mafia grenobloise avec qui elle a eu deux filles qui se sont accommodées tant bien que mal de cette hérédité peu banale. Par esprit de contradiction, Dina a choisi de s'investir dans l'humanitaire. Mais le secteur n'est pas épargné par le cynisme et la bureaucratie et Dina est déçue. Alessia, elle, n'a guère d'états d'âme. Dans la pharmacie qu'elle dirige, « homéopathie » est le nom de code pour « cocaïne » et « Carte vitale » signifie « tu es en danger de mort ».
Alors que les gangsters de la génération de son père jouent au poker en maison de retraite, Alessia a plein d'idées pour moderniser le business. Ainsi va la vie chez les femmes Acampora, entre coups de fusil à pompe et séances de yoga. Jusqu'à ce que le vieux Léon tombe dans le coma.
Car avant de mourir, il a voulu régler tous ses comptes et a collé un contrat sur la tête de son épouse... Michèle, Dina et Alessia entament alors une course contre la montre avec un tueur à gages inconnu et espèrent la fin d'une époque où les hommes dictaient leur loi. Ironique, féministe, délicieusement surprenant.
La presse en parle
Dans son deuxième roman, l’auteure Pascale Dietrich nous embarque à fond de train dans une virée entre Grenoble et Milan où l’absurde côtoie les codes du roman noir. Les 150 pages des « Mafieuses » se lisent en une seule lampée. C’est original, c’est vivifiant et c’est aussi plein d’humour. Sans compter une fin très originale. On en redemande.
Le Parisien