Les confessions du jeune Néron
L'ambition redoutable d'une mère. Un empereur devenu symbole de cruauté. Voici le récit de la jeunesse de Néron, pleine de fureur et de tragédie. Ier siècle après J.-C. Dans l'Empire romain, nul n'est à l'abri de la trahison : homme, femme ou enfant. Et encore moins Néron, dont l'héritage royal attise toutes les convoitises. Son oncle, l'empereur fou Caligula, essaye de le noyer alors qu'il a trois ans.
Depuis cet épisode funeste, le jeune prince, sensible et cultivé, doit chaque jour déjouer les tentatives d'assassinats et les complots. Mais le pire danger vient de sa propre mère, l'incestueuse Agrippine, qui a empoisonné son époux, l'empereur Claude, et veut désormais contrôler l'empire. Néron en tire alors une terrible leçon : mieux vaut être craint que mort...
La presse en parle
Art de raconter une histoire que votre lecteur connaît déjà et de le surprendre quand même, le roman historique est un exercice délicat, dans lequel l’Américaine Margaret George se montre depuis longtemps virtuose. Le premier tome de sa nouvelle série romanesque, consacrée à Néron (37-68), en offre une preuve supplémentaire. Tout y est : Caligula l’empereur fou, la terrible Agrippine, le sage et roublard Sénèque, l’empoisonneuse Locuste, la cruauté et la beauté de Rome, dont notre jeune héros va devenir le maître redouté.
Florent Georgesco, Le Monde